Sembrancher, un voyage dans le temps au confluent des Dranses …
Et si aujourd’hui on vous donnait rendez-vous avec l’histoire ? Mais pas n’importe laquelle ! Bien-sûr vous savez déjà de quoi nous allons vous parler, mais on vous en dit plus dans un petit rébus :
- mon 1er… est une petite commune paisible située à quelques pas du majestueux Mont Catogne ;
- Mon 2ème… était le chef-lieu de la châtellerie d’Entremont en 1260 sous la juridiction des Comtes de Savoie et est resté depuis le chef-lieu du district d’#Entremont ;
- Mon 3ème … est une commune à la grande attractivité touristique par ses bijoux architecturaux, ses rues et venelles pittoresques. Une commune qui nous rappelle par ailleurs combien il est précieux de profiter de l’instant et de respirer la douce harmonie d’un lieu à la fois empreint d’histoire et incroyablement tourné vers la modernité, la vie, le tourisme et l’économie locale.
Mon tout, vous l’aurez deviné est la captivante ville de Sembrancher, petite commune des Alpes suisses, en plein cœur du #Valais
et de la région du Grand Entremont !
Une commune qui porte le nom éponyme (ou serait-ce l’inverse) de notre #eau minérale naturelle dont les premiers consommateurs sur la commune remonteraient à 1239. Eau premium dont les qualités gustatives, et nous le verrons les effets bienfaisants sur la santé des habitants, ont largement participé à la notoriété de Sembrancher. Retour sur la belle du #GrandEntremont…
Bienvenue à Sembrancher !
Un peu d’histoire …
Sembrancher une prédominance régionale ancestrale
Il nous faut remonter au 20 juillet 1239, date de l’octroi par le comte de Savoie Amédée IV d’une charte de franchises, un acte majeur dans l’histoire de la commune, qui marque le début de son histoire contemporaine. Ainsi, dès 1798, date de l’Ancien Régime, le bourg jouit de privilèges significatifs. Il devient un centre économique et administratif d’importance. Notons par ailleurs les deux foires annuelles et les marchés hebdomadaires venant renforcer sa prédominance dans la région. L’installation d’une « casane » « des Lombards » (équivalent de nos banques actuelles) dans le bourg au début du XIVe siècle, souligne l’ère florissante de Sembrancher.
Les résidents d’alors sont notamment des notables et de riches commerçants bénéficiant par ailleurs d’avantages tel que le « tour de transport » qui propose le convoyage avec leurs mulets des personnes et des marchandises, en transit vers Martigny ou Bourg-Saint-Pierre. Sembrancher devient ainsi un lieu d’étape incontournable, qui compte variétés d’auberges, de commerces offrant leurs services aux nombreux marchands et voyageurs.
Sembrancher la rayonnante, une attractivité historique !
En 1260 Sembrancher devient le chef-lieu de la châtellerie d’Entremont (sous la juridiction des Comtes de Savoie). Un châtelain prend alors les fonctions d’administrateur, percepteur et juge de toute la région. Un rôle au périmètre qui ne changera pas lors du transfert de pouvoir en 1476, de la famille de Savoie aux Patriotes du Haut-Valais, mais qui peut désormais être occupé par d’autres personnalités de la région. Ainsi les familles Fabri, de Loës, Volluz, puis d’autres telles que les Dallèves, Ribordy, Delasoie et Luder prennent tour à tour place à la cime de la hiérarchie locale.
Quant au nom de Sembrancher, revenons si vous le voulez bien quelques décennies en arrière avec l’acte le plus ancien, daté de 1177 qui cite l’église Sancti Pancratii de Bronchi, ce qui ferait croire que Branche était la dénomination primitive. Mais d’autres la font dériver de Saint Pancrace, Sancti Pancratii, en 1177, 1198, 1219, 1252, avec variétés de formes telles notamment Sancto Brancacio, Sancto Brancherio, Saint-Branchier, puis…. Sembrancher, nous y voilà !
Sembrancher les épreuves, la vie n’est pas qu’un long fleuve tranquille …
Et c’est bien d’eau ici dont il est question, quand il s’agit d’évoquer deux catastrophes naturelles majeures, hélas devenues célèbres, et qui ont marqué la ville de Sembrancher, comme le Val de Bagnes dans la région du Valais. Par deux fois dans son histoire Sembrancher sera touchée de plein fouet par la débâcle du Giétro.
En 1595, le val de Bagnes et la plaine de Martigny sont submergés par une crue, bilan, 140 morts. Puis en juin 1818, la ville de Sembrancher est frappée une nouvelle fois avec la rupture inattendue d’un barrage glaciaire. La retenue d’eau en amont est libérée violemment, provoquant une crue gigantesque dépassant rapidement les 5 mètres à Sembrancher. Outre les victimes en amont dans le val de Bagnes et plus en aval au niveau de Martigny, le village de Sembrancher enregistre 5 décès durant cette catastrophe.
Les dégâts matériels et économiques sont considérables, détruisant de nombreuses terres et installations agricoles.
Un peu de géographie …
Sembrancher une situation privilégiée !
La situation géographique de Sembrancher est incontestablement privilégiée. À l’intersection de deux vallées, au confluent des Dranses, Sembrancher qui symbolise aujourd’hui la porte d’accès au domaine de l’Entremont est au cœur d’un décor naturel à couper le souffle. La chaîne des Alpes suisses et le Mont Catogne voisins lui offrent un panorama montagneux des plus somptueux. Quant à la faune et la flore locale, elles sont tout aussi reconnues pour leur beauté et leur richesse.
Un peu de géologie …
L’eau minérale de Sembrancher et Sembrancher, une histoire d’amour fluorée
L’histoire de la commune de Sembrancher pointe que les premiers consommateurs d’eau de Sembrancher remonteraient à 1239, tient, tient … Une date plutôt symbolique comme nous l’avons évoqué précédemment. Dans les années 20 le docteur Louis Lude, alors installé dans le village de Sembrancher, s’étonne en effet du peu de caries constatées chez les enfants de la commune par rapport à ceux résidant dans d’autres villages alentour. Mais qu’ingère donc la population locale qui pourrait avoir un tel effet protecteur sur les habitants ? Pour lui la population doit forcément absorber du fluor régulièrement…
Mais oui l’eau de Sembrancher bien-sûr conclue-t-il ! En bon scientifique, il ne se contente pas de suppositions, il transmet ses observations aux autorités sanitaires cantonales. S’en suivront de nombreuses études sur la qualité des eaux de Sembrancher et sa singularité. Durant plus de 80 ans (de 1920 à 2002), les propriétés avérées de l’eau de Sembrancher ont capté l’attention des scientifiques, des consommateurs et des entreprises désireuses de l’exploiter.
La S.E.E.M.S SA et l’eau minérale naturelle de Sembrancher, une histoire de confiance
En 2002, le Conseil Communal de Sembrancher mandate un bureau d’hydrogéologues. Fin 2003 des travaux de forage commencent et de nombreuses recherches géologiques sont réalisées. À l’automne 2008, l’usine de production S.E.E.M.S. S.A. (Société d’exploitation des Eaux minérales de Sembrancher S.A), obtient la certification et l’exploitation exclusive de l’Eau minérale de Sembrancher.
Une ligne directrice à laquelle nous n’avons jamais dérogé, l’exploitation raisonnée (1% seulement) et sans pompage à la sortie d’un puits Artésien. Nous avons en effet toujours œuvré dans un respect absolu et continu des écosystèmes et de l’environnement. Et la précieuse eau minérale de Sembrancher, affiche la grande particularité d’être à la fois une eau premium et une eau dont les process d’exploitation n’impactent ni les ressources naturelles locales, ni la préciosité du biotope environnant.
Et nous sommes fiers de ces prérequis d’écoresponsabilité et d’éthique, qui guident nos choix et nos actes depuis le premier jour !
