Eau filtrée vs eau minérale naturelle

Eau filtrée vs eau minérale naturelle, une différence claire comme de l’eau de roche et pourtant… !

Eaux-filtrées-eau-minérale
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A la question, l’eau filtrée du robinet est-elle aussi pure qu’une eau minérale naturelle ? La réponse est Non bien évidemment ! Et si depuis longtemps les fabricants de systèmes et machines filtrantes rivalisent d’opérations marketing pour ne pas tomber en carafe d’arguments sur les soi-disant bienfaits pour la santé et le goût amélioré des eaux filtrées… De nombreuses études viennent pour autant contredire ces avantages prônés, invitant à la vigilance et au discernement.

Outre ces usages domestiques, les machines à filtrer communément appelées « Machines à eau » ont également fait leur apparition il y a quelques années dans certaines cuisines et bars de restaurants et d’hôtels. Des établissements qui vendent cette eau filtrée du robinet en bouteilles à leurs clients, leur promettant des qualités proches voire similaires de celles des eaux minérales naturelles. Ainsi, certaines entreprises n’hésitent pas à se positionner comme des marques d’eaux locales et durables, en prônant des atouts écologiques et de qualité… Alors qu’elles embouteillent finalement une eau de réseau filtrée, vendue dans des restaurants régionaux sous l’étiquette « eau premium ».

En tant qu’exploitant d’une eau minérale naturelle issue d’un puits artésien situé au cœur d’une célèbre montagne de nos Alpes suisses (le Mont Catogne, en Valais), il nous semble crucial pour ne pas dire indispensable d’apporter un peu de clarté, sur un sujet polémique, afin que les consommateurs ne nagent plus en eaux troubles.

La pureté originelle de l’eau minérale naturelle

Il y a déjà plus d’un an nous vous avions partagé un article sur les nombreuses différences qui séparent les eaux de sources, des eaux minérales naturelles. Revenons un instant sur ces critères stricts inscrits dans le code de la santé publique qui réglementent les eaux minérales naturelles pures dès leur origine (car provenant d’une source souterraine préservée de toute pollution humaine). Rappelons en effet que les eaux minérales naturelles ne subissent aucun traitement chimique de désinfection, ni aucune adjonction. Exemptes de tous germes nocifs,

soulignons également l’extrême stabilité de paramètres physico-chimiques de l’eau minérale naturelle (température, minéralisation, sodium, potassium…). Des paramètres stables et réguliers qui assurent que leur circulation comporte peu de mélange avec les eaux de surface. Ce qui prouve aussi de façon scientifique qu’elles proviennent d’une seule réserve aquifère (zone à travers laquelle l’eau chemine au cœur des roches souterraines).

Retenons enfin que d’un point de vue de la qualité même, l’eau minérale naturelle est supérieure à l’eau de source et une fois encore qu’elle ne provient que d’un seul et unique lieu. Telle une AOP,  son terroir signe son empreinte et ses caractéristiques singulières.

Sembrancher une eau minérale d’une grande pureté, contrôlée très régulièrement

Depuis 2008, la société Alpgeo (qui assure pour le compte de la commune de Sembrancher, une mission de contrôle de la qualité de l’eau minérale) effectue des relevés et des contrôles réguliers de la qualité et du débit de l’eau minérale naturelle de Sembrancher issue du forage de St-Etienne (un puits artésien situé sur le  flanc de la montagne Catogne).

Ils portent sur 2 typologies de recherches :

  • Bactériologiques : 4 analyses par an.
  • Chimiques : 2 analyses par an (en période de basses et de hautes eaux).

Les résultats de ces mesures de l’eau confirment la parfaite pureté microbiologique et la très bonne constance physico-chimique de cette ressource en eau minérale.

De plus, la S.E.E.M.S. SA, qui exploite de façon raisonnée cette eau de Sembrancher, assure des embouteillages parfaitement sécurisés (dans des bouteilles en verre), préservant ainsi cette pureté originelle et la qualité unique de cette précieuse ressource naturelle.

Des analyses bactériologiques, réalisées par un laboratoire agréé, à chaque mise en bouteille, ce qui n’est pas le cas pour les eaux filtrées. Car rappelons, et c’est d’importance, qu’aucune analyse spécifique n’est effectuée dans ces eaux (issues du réseau puis filtrées) lors de leurs mises en bouteilles dans les restaurants.

Zoom sur l’Acide Trifluoroacétique (TFA) – une substance chimique éternelle

L’acide trifluoroacétique (TFA) est un composé chimique de formule CF3COOH. Il a été détecté dans l’eau du robinet en Suisse et dans certaines eaux minérales naturelles, ce qui n’est pas le cas pour l’eau de Sembrancher. Selon une enquête de la SRF mise en lumière par 20minutes.ch, des acides trifluoro acétiques, ou TFA, seraient en effet présents dans les eaux. La EFSA (Autorité Européenne de Sécurité des Aliments) pointe des préoccupations quant à leurs effets sur le long terme. Rappelons que les TFA sont qualifiés de « Forever chemical » (substance chimique éternelle), en d’autres mots ils ne se dégradent pas naturellement et restent dans nos écosystèmes, nous accompagnant toute notre vie. Leurs origines ? Ils proviendraient en grande partie des systèmes de refroidissements (climatiseurs), des pesticides utilisés dans l’agriculture.

Si en Suisse les TFA ne font pas partie des substances mesurées et qu’il n’existe pas de seuil limite, chez Sembrancher ils sont contrôlés chaque année et les résultats sont très satisfaisants.

Extrait du dernier rapport de Alpgeo réalisé en été 2023

“La présence de TFA à des concntrations visiblement proches de la limite basse du bruit de fond pour cette “substance chimique éternelle” actuellement détectée sur une très grande partie de l’hydrosphère européenne, semble également démontrer son unique origine atmosphérique et reste très en deça des concentrations susceptibles d’être à l’origine d’un risque sanitaire.”

L’eau filtrée, attention prudence !

Contrairement à l’eau minérale naturelle, l’eau filtrée vendue parfois à des prix déraisonnables sur certaines tables de restaurants et d’établissements hôteliers ne garantit pas ces critères de pureté, pourtant prônés par les actions de marketing liées.

Depuis 2010, des associations telles 60 millions de consommateurs et/ou l’UFC-Que Choisir ont déjà agité la sonnette d’alarme à maintes reprises sur cette problématique. Certaines études pointent d’ailleurs clairement les risques pour la santé que peuvent présenter les systèmes de filtration de l’eau du robinet (carafes et machines à eau).

La seconde association va jusqu’à qualifier de « catastrophiques » les résultats des analyses réalisées aux domiciles d’utilisateurs de carafes filtrantes. Un article de Que choisir avait d’ailleurs déjà mis en lumière en 2017 (bien avant la polémique autour de l’entreprise Brita) des constats assez inquiétants : « Le rapport de l’Agence nationale de sécurité sanitaire en 2017 (Anses) conclut à l’efficacité discutable des carafes filtrantes, et confirme ses mises en garde, rappelant que mal utilisées, ces carafes s’avèrent de véritables nids à bactéries ».

La filtration des nitrites et des nitrates jugée comme trop insuffisante, ajoutée à l’élimination du chlore via le filtre, peut potentiellement engendrer la prolifération de microbes dans l’eau. De plus la filtration du tartre tend à éliminer au passage le calcium, pourtant très utile pour l’organisme humain.

Un rapport qualité-prix créateur de polémique

Si dès 2021 l’enseigne de Fast food « Mac Donald’s » se saisissant de cette tendance lance sa propre eau filtrée « L’eau by mcdo », force est de constater qu’elle a immédiatement généré une vague de questionnements des médias qui n’ont pas tardé à pointer les tarifs élevés (presque 7 € le litre) d’une eau pourtant simplement issue du robinet et filtrée par le restaurant ! En parallèle de ce phénomène, certains restaurants chics, vendent également sur leurs tables de l’eau filtrée en carafes parfois même plus chères que les eaux en bouteille traditionnelles – (jusqu’à 8 € le litre). D’autres établissements préfèrent proposer leur eau filtrée “meilleure en goût” à des tarifs plus accessibles et affichant même des forfaits de 2 € par personne pour un accès à volonté à cette eau durant tout le repas…

Rappelons une fois encore qu’il s’agit-là d’une eau directement issue du réseau public (du robinet – eau rendue potable par traitements . Sans revenir sur les possibles effets sanitaires pointés autour des systèmes de filtration, notons enfin que certains restaurants et bars se défendent en soulignant l’effet positif de leur démarche sur l’impact environnemental. Prônant ainsi la réduction des sources de pollution additionnelles pour la nature : pas de bouteilles en plastique, pas de transports, omettant cependant d’être en transparence sur la microbiologie loin d’être fiable, de ces eaux filtrées.

Une réglementation pas toujours suivie

Si la réglementation impose aux établissements hôteliers et de restauration la nécessité de faire figurer la mention « eau rendue potable par traitements » sur leurs carafes d’eau ainsi que sur les menus proposés à leurs clientèles, cette obligation ne semble pas toujours respectée à la lettre. Certaines appellations telles « eau du terroir » ou même « eau du restaurant » peuvent parfois être utilisées générant une certaine confusion sur l’origine même et les qualités de ces eaux dont il est question. La différence entre eaux minérales naturelles et l’eau du robinet filtrée s’estompe alors aux yeux des consommateurs qui ont parfois du mal à s’y retrouver au cœur de cette nébuleuse entretenue volontairement.

Vous l’aurez compris, la communication autour de l’eau filtrée n’est pas toujours claire comme de l’eau de roche de la part des établissements de restauration qui ont choisi de vendre de “l’eau filtrée maison” à leurs clients. Tout comme l’opacité sur les risques pouvant advenir lors de la filtration de l’eau est bien souvent maintenue auprès des consommateurs.

Une chose est sûre, en choisissant l’eau minérale naturelle de Sembrancher, nos clients optent pour la qualité d’une eau pure, fine, sans traitements chimiques ni adjonctions, proposée qui plus est dans des bouteilles en verre recyclable qui limitent l’impact environnemental.

 

Pour conclure nous vous partageons le regard et le témoignage croisés d’Olivier Genin, notre fondateur et CEO de S.E.E.M.S SA (Société d’Exploitation des Eaux minérales de Sembrancher) et de Christian Guex Associé et Directeur de la S.E.E.M.S SA – sur ce phénomène et ses effets :

« Nous sommes confrontés régulièrement à ce manque d’information tant au niveau des restaurateurs que des clients finaux. Majoritairement, quand nous expliquons les différences, le choix se porte sur l’eau minérale naturelle. »

 

 

 

 

 

 

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